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Agir pour apprendre :
une posture pour
traverser
la vie
Tant que l'on agit pour apprendre, le « risque personnel » est mineur : quoi qu'il arrive, il y aura forcément quelque chose « à prendre ».
Aucune expérience n'est en soi bonne ou mauvaise : tout dépend de ce qu'on en fait. Une expérience, aussi désagréable soit-elle, peut être une bonne chose si nous savons retirer de cet épisode quelque chose qui nous permettra de faire mieux ou de vivre mieux plus tard.
« La vie n'a que faire de la notion de bien et de mal. » |
Il faut donc savoir apprendre pour bien vivre. Apprendre n'est pas seulement le moyen de progresser dans sa vie, c'est une posture pour traverser la vie : cette posture nous anime, nous protège et nous répare.
Tant qu'une personne est en progrès, elle est « animée ». Car le désir de progresser est un besoin aussi naturel pour l'être humain que celui de se nourrir, de se reposer ou d'être aimé.
En effet, la notion de progression rime avec celle d'autonomie, et l'autonomie est toujours source d'affirmation et de liberté.
De plus, lorsque l'on agit pour apprendre, chaque action « bonne » ou « mauvaise » aura nécessairement une valeur. En cela, « agir pour apprendre » nous protège de l'échec.
En effet, « agir pour apprendre » transforme nos échecs en erreurs. En recherchant un enseignement et une perspective au-delà de nos « échecs », c'est la notion même d'échec qui disparaît de nos vies.
Et lorsque l'échec disparaît de nos vies, la peur de l'échec disparaît avec elle. Et lorsque la peur de l'échec nous quitte, beaucoup d'autres la suivent. Car, la peur de l'échec n'engage pas que la valeur de nos actions, elle engage aussi l'estime que l'on recherche à travers elles…
Enfin, « agir pour apprendre » nous répare. En effet, pouvoir comprendre ses « échecs » passés, et désirer « se refaire » nous redonne confiance dans notre valeur.
Par cet exercice, nous apprenons à distinguer ce que nous sommes aujourd'hui de ce que nous avons fait par le passé. Nous redécouvrons alors que ces « plans d'hier » n'étaient pas forcément les plus pertinents, mais ils étaient « ce que l'on pouvait faire de mieux » à cette époque de notre vie.
Pouvoir se dire « la prochaine fois » plutôt que « si seulement…» redonne alors de la perspective et de l'espoir, et restaure notre confiance à pouvoir réussir de nouveau.
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